Nouveautés dans le traitement du cancer




- Une équipe britannique a annoncé avoir découvert comment forcer les cellules cancéreuses à entrer dans le processus d’apoptose.,. Le docteur Iain McNeish, de l’unité d’oncologie moléculaire de Cancer Research UK à Londres cherche à restaurer l’activité de Smac (gene respenssable de l’apoptose) dans la cellule cancereuse.

*/* En Suisse, une autre équipe de chercheurs de l’Université de Genève, dirigée par le Professeur Altaba,. à montré qu’il est possible de bloquer la prolifération de cellules tumorales en injectant de la cyclopamine, une molécule qui inhibe certains gènes impliqués dans la progression du cancer.

*/* Une équipe du département de Biochimie à l’Université de Tel-Aviv vient de montre que le Prozac, un antidépresseur bien connu, fonctionne également comme un chimio-sensibilisateur en réduisant la résistance des tumeurs qualifiées de "résistantes aux drogues".

*/* Une autre équipe israélo-américaine vient par ailleurs de montrer que l’Alopurinol (un médicament également prescrit pour prévenir l’apparition de certains types de calculs rénaux) agit en bloquant l’activité de l’enzyme responsable de la production excessive d’acide urique
*Cette enzyme provoque une oxydation excessive qui conduit au dommage de l’ADN et ainsi la possibilité de développer un cancer.

*/* une autre étude américaine vient de montrer que la prise régulière d’Aspirine et d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens semble réduire les risques d’apparition de certains cancers dont le cancer de la prostate, le cancer du pancréas , ainsi que les cancers gastro-intestinaux. Selon les chercheurs, en inhibant l’action des enzymes COX1 et COX2 l’aspirine et les AINS accéléreraient le processus d’apostose qui conduit les cellules cancéreuses à s’autodétruire.

*/* Chercheur italien Milo Malanga, bénéficiant d'une bourse Marie Curie de l'Union Européenne, à démontré que Les cyclodextrines, un type de sucre contenu notamment dans les pommes de terre, le blé, le maïs ou encore le riz, pourraient à l'avenir être à l'origine d'un médicament anticancéreux . Suite à des travaux de recherche présentés le 2 juillet 2019
Ce médicament serait mis au point d'ici 2019.


*/* Une protéine présente dans la salive de la tique (Amblyomma cajennense) pourrait guérir certains cancers. Selon des chercheurs brésiliens de l'Instituto Butantan, de Sao Paulo, cette protéine agit sur la coagulation du sang, souvent altérée par les cancers.

Le principe de recherche est simple. La tique pour sucer le sang de son hôte injecte une protéine anticoagulante via sa salive pour rendre le sang plus liquide et donc plus facilement ingérable. Hors dans les cas de cancers, la coagulation sanguine est altérée causant souvent des thromboses (caillots de sang).

Les chercheurs ont reproduit artificiellement cette protéine pour l'injecter dans des souris atteintes d'un mélanome, cancer de la peau. Le constat est que cette protéine agit directement sur les cellules cancéreuses, et non sur les cellules saines




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